Jusqu’à sa fermeture en 1965, la mine de Canari était la plus grande exploitation d’amiante d’Europe et le plus grand site industriel jamais implanté en Corse.
Plus d’un millier d’hommes se sont exposés dans « l’enfer blanc » pour extraire la fibre de la roche et bâtir cette usine gigantesque, sans en connaître les dangers, et souvent sans protection.
Le paysage et le littoral cap-corsin portent de manière durable les stigmates des quarante années d’activités de la mine : la montagne éventrée, dévégétalisée, flanquée d’une imposante carcasse ; l’atmosphère polluée par ces fibres invisibles ; les rejets de stériles à la mer, à l’origine de la formation de plusieurs plages, qui poursuivent leur déplacement au gré des courants.
En proposant une plongée dans les vestiges de la mine de Canari, témoins d’une tragédie humaine et d’un désastre écologique, ce livre cherche à contribuer au travail de mémoire.
Paris, 2017, autoédition / ISBN 9791069906792
72 pages - 45 photographies noir et blanc - couverture cartonnée
25 €
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